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bas-aiguilles sans dessous

bas-aiguilles sans dessous
  • Certains disent de moi , pour ne pas dire un grand nombre, que je suis une femme mystérieuse et envoûtante. Il n’est de mystère que ceux que l’on veut bien se créer. L’amour est un mystère qu’il ne faut jamais chercher à élucider pour mieux le préserver.
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14 juin 2004

Démence

Quand tous mes sens sont en partance
Qu’ils diligentent tous mes silences
Je sens en moi comme sa présence
Et lentement je perds conscience.

Mes regards verts se teintent de fard
Ils déclinent dans un brouillard
Où je distingue sa silhouette
Dans les volutes d’une cigarette !

Je le devine silencieux
Prêt à me faire les aveux
De sa passion dissimulée
De ses absences improvisées

Juste son souffle sur mon épaule
Une caresse qui me frôle
Pour occulter mon impatience
Et conjurer ma déficience.

Il vit en moi, son âme m’habite
Il y demeure dans l’illicite
Dirige sur moi mes douces mains
Jusqu’au plaisir presque inhumain

A la limite de la démence
Tout doucement je rentre en transe
Quand ses doigts imaginaires
Se posent sur moi incendiaires

Résister, me faire violence
Pour repousser ma jouissance
Lui renvoyer tout mon désir
Le capturer et m’assagir !

Des mots d’amour je lui murmure
Il les rejette, il les censure
Dans le silence de ses absences
Il me renvoie ma pertinence !

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13 juin 2004

Supplice

A la frontière de mes pensées indécentes
Gardien de mes nuits, mes envies tu régentes
Tes douces mains, poussière d’étoiles sur mes reins
Donnent à mon corps ta douce chaleur qui m’étreint !

Incandescents tes baisers sur ma peau sucrée
Caramélisent tes caresses les plus osées
La douceur de tes lèvres à la base de mon cou
Réveille la diablesse pour mieux te rendre fou

Ma rousse chevelure prend des reflets cuivrés
L’émeraude de mes yeux un éclat plus ambré
Quand ton corps animé par des ardents désirs
S’abreuve de ma mouvance, tempo de mes soupirs.

Quel délicieux supplice que tes lèvres qui se glissent
Avides, désorientées tout le long de mes cuisses.
Quel sublime sacrilège que ta langue complice
De mes brûlants désirs à boire jusqu’au calice.

Compagnon de mes nuits, Amour de mes phantasmes,
Sens tu monter en moi la brûlure de l’orgasme
Rejoins moi dans un cri, nos plaisirs conjuguons
Vivons à l’unisson notre unique passion.

12 juin 2004

Garce

Son apparente légèreté
Son insouciante volupté
Capture les cœurs qu’elle emprisonne
Et qui pour elle déraisonnent

Son incroyable agilité
Sa délicieuse opacité
A vous séduire, vous éblouir
Anime en vous un vrai délire !

Est-ce de l’audace instinctive
Elle se veut garce et attractive
Elle n’est que grâce et délice
Pour générer un vrai supplice

Mai si volage elle était
Le mot amour elle ne dirait
Quand elle vous aime avec passion
Elle vous offre sa dévotion.

Alors l’amour la fait complice
De vos envies de vos délices
Elle se soumet à vos caprices
De vos désirs animatrice !

Oubliez donc de la juger
Aimez là donc sans préjugés
Elle vous rendra avec passion
Le vrai amour sans condition.

Sous votre regard unique
Elle n’en devient que diabolique
Conjugue passion et déraison
Pour un plaisir à l’unisson.

11 juin 2004

Regard

Maître de mes plaisirs, gardien de mes désirs
Tu diriges dans l’ombre le moindre de mes soupirs
De mon esprit abuse, en appelle à mon corps
De ton regard brûlant régente jusqu’à mon sort

J’en appelle à ta grâce, quand tes mains audacieuses
Sur mon corps alangui se font pernicieuses
Appelle à la clémence de ta bouche gourmande
Sur mes lèvres brûlantes dociles à ta demande.

Ma nébuleuse vie se fait plus vaporeuse
Sous tes audaces viriles tu me rends plus radieuse
En amant téméraire tu me rends libertine
L’éclat de mon regard prend une teinte mutine.

Donne moi ce plaisir qu’en secret tu régentes
Libère mes ardeurs, alimente mes attentes
Possède la douceur de mes courbes féminines
Attise ma chaleur de ta ferveur coquine.

Qu’il est doux de sentir tes mains s’éparpiller
Ta langue sur mon sexe soudain papillonner
Qu’il est doux de sentir que tu te perds en moi
Quant ton vit si fier appelle à ton émoi.

De tes désirs ardents tu me donnes la grâce
D’une femme comblée par un amant vivace
Entre mes reins cambrés, désarmé tu te perds
Tu décharges ton plaisir sous mon regard pervers.

Maître de tes désirs, gardienne de tes plaisirs
J’ai dirigé dans l’ombre le moindre de tes soupirs
Aux croisée des chemins nos désirs, nos envies
En bravant le destin ont rapproché nos vies

10 juin 2004

Le diable de ma chair

Il fait dans mon univers appel au mystérieux
Interpelle ma muse bien au-delà des cieux
Au risque d’alimenter mon romantisme noir
Quand le jour se décline en ombrages du soir.

Ses douces mains se font caresses douloureuses
Dans le bas de mon ventre, atteintes pernicieuses
Délices machiavéliques des pensées libertines
D’une femme complice de morsures câlines.

Je suis ,sans le savoir ,victime de ses supplices
Les déguste sans raison, les boit jusqu’au calice,
Pour peu que mes pensées conjuguent le mot passion
En déclinent le nuisible jusqu’à la déraison.

Bourreau des mes envies, vampire de mes nuits
Dans l’enfer du désir doucement il me conduit
Sur des sentes de tisons aux allures de brasier
Pour mieux me condamner, pour mieux me posséder.

Son fluide imprévisible possède tout mon corps
Emblème symbolique du domaine des morts
Il est diable de ma chair, l’ange de mes caprices
Belzébuth et Satan avides de mes vices.

Mes nuits sans ce démon seraient une vraie géhenne
Un liquide moribond coulerait dans mes veines
Au lieu de ce nectar qui brûle mes artères
Et enflamme mes entrailles de femme aventurière !

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9 juin 2004

Darling

Dans son regard de braise éclairé de magie
A l’orée de la nuit, elle décline ses aveux
Réclame amour et baise au-delà du plaisir.
Licencieuse libertine, artiste de mes désirs
Incandescent cortège de courbes féminines
Naïade diabolique, fontaine de mes envies
Gracieuse amoureuse, elle dirige mes ténèbres

J’appelle à sa clémence, réclame son indulgence
Evite l’éclat de ses yeux d’amande et de miel.

Tortionnaire de mon âme, elle aime me narguer

Attiser mon désir, me mettre au diapason.
Indomptable séductrice, elle joue avec vice
Malmène mes tourments, aliène ma raison
Enchaîne nos plaisirs pour mieux nous éprouver.

En elle je me glisse, réclame son abandon
Torture avec prouesses la cambrure de ses reins.

Torride dans sa mouvance, au bord de l’indécence
Obscurément belle aux portes de l’extase
Irrémédiablement elle m’emporte avec elle.

8 juin 2004

Rondeur

Dans les coulisses du désir
Elle promène avec plaisir
Sa silhouette si gracile
Son élégance si fragile

Elle n’est ni belle, ni arrogante
Si naturelle, déconcertante
Dans son allure, vertigineuse
On la devine ambitieuse

C’est son regard impénétrable
Qui vous renvoie l’éclat palpable
De ses yeux d’amande et de miel
D’un fou désir presque irréel.

Elle vous regarde sans vous voir
Vous accapare sans le vouloir
Troublante latine racée
Elle vous capture dans ses filets.

Si délicieuse, si délectable
Un déhanché irréprochable
Elle vous invite dans sa mouvance
Pour un voyage vers l’impudence.

De la rondeur de ses seins
A la cambrure de ses reins
Elle laisse dans son sillage
Une troublante image

Elle est de celle qui, chaque nuit
Quand le sommeil voile ton esprit
Hante tes rêves interdits
Dans un monde proche de l’inédit.

7 juin 2004

Inpertinence

A l’horizon de ses visions chimériques
Il se dessine comme une symbolique
L’esquisse pourpre de son visage inconnu
Lève enfin le mystère comme une mise à nu

Elle effleure le dessin, ses longs doigts se promènent
Le rêve de son amant prend une forme humaine
Presque à entendre, sous la sanguine battre son cœur
A ressentir son souffle, raviver ses ardeurs.

Il est si proche d’elle, présent à chaque instant
Dirige ses envies, alimente son talent
Elle, la libre artiste, rebelle et affranchie
A fait de lui son art qu’elle cultive sans répit.

Son regard gris acier elle colore d’épices
Ses longs doigts, du fusain sur papier elle esquisse
Avec magnificence, elle lui donne l’apparence
De celui qu’elle désire dans son impertinence !

S’éloignant de son oeuvre, conjurant son esprit
Du génie maléfique qui promène sa vie
Elle s’imprègne de l’image de la toile
Elle la guide, la conduit comme une bonne étoile

Chimérique vision d’un amant utopique
Diabolique passion qu’elle voudrait unique
Il est la création de son esprit lubrique
Vision de déraison, toute sa symbolique.

6 juin 2004

Le calice

Elle est victime d’elle-même, de sa passion
Des jeux d’amour, des interdits, de déraison
Elle s’y prête avec délice et malice
En savoure l’édulcoré jusqu’au supplice

Jeux de miroirs et de regards en demi teinte
Voile de bas, froissements de soie comme une plainte
Sont l’apanage de son décor de séductrice
Pour peu que l’amour, juste en passant soit son complice.

Sois donc plus sage, laisse le guider toutes tes envies
T’accompagner dans la douceur vers la folie
Mener l’étreinte de ses caprices en volupté
Avec lui partager ta sensualité.

Si l’impatience de son désir appelle l’audace
A ses instincts de femme divine elle fait place
Si généreuse de ses charmes féminins
Elle s’offre alors dans l’impudeur à son destin

Mais sa passion, ses jeux d’amours sans horizons
Rythment sa vie et son esprit contre sa raison
Elle cherche l’amour, l’unique amour au fond des draps
Elle ne trouve que des amants qui fuient ses pas

Elle est victime d’elle-même, de sa passion
Sa solitude de son désir a eu raison
Elle pleure des larmes rouges de supplices
D’avoir trop bu jusqu’à la lie dans le calice

5 juin 2004

L'échiquier

diabolique qu’angélique
Elle en malmène ta passion
Et en cultive la symbolique
Pris dans le feu de son brasier
Tu te sens faible, torturé
Une simple pièce sur l’échiquier
Prêt pour elle à te damner.
Tu l’adores cette diablesse
Qui alimente tes démons
Elle malmène ton ivresse
Tu lui pardonnes sa déraison
Prends garde à elle, sensuelle
Elle se veut désir et mystère
A ton audace elle en appelle
Pour un partage sans repère
Ton regard sur elle posé
Lui donne la grâce d’un ange
Elle se laisse par toi dompter
Pour cultiver son doux mélange

4 juin 2004

Elle & Lui en noeud

ELLE

Ma tête cogne, mon cœur résonne de ses pensées
Mon corps meurtri de ses caresses nuancées
Appelle et crie pour un plaisir renouvelé
Réclame ses sensuelles étreintes et baisers.

LUI

Je la devine me suppliant, vision fugace
Son regard vert évanescent laisse une trace
Sur mon corps nu je sens ses lèvres me sonder
Câline et féline pour me louvoyer.

ELLE

User, abuser de mes charmes, le captiver
Le corps offert et l’œil pervers, le débaucher
L’encourager à des audaces, le détourner
Jusqu’au désir et au plaisir l’accompagner.

LUI

Lutter, souffrir, lui résister, la contrôler
Pour son désir exacerber et diriger
La conduire dans ses caresses et ses prouesses
La guider, libérer de son corps la diablesse7

EUX

Leurs corps s’embrasent, une ombre les menace
Le fantôme du désir sur eux pose des traces
Symbolise l’instant d’une étreinte torride
Débarrasse l’ambiance des approches timides
Leurs lèvres se font humides et leurs baisers salés
Dans leur boudoir intime, enfin ils vont s’aimer
Attiser leur plaisir de caresses impudiques
Occulter l’impudeur pour un bonheur unique

3 juin 2004

Utopie

Il est des sentiments qui sont irréversibles
Des liaisons dangereuses qui sont inaccessibles
Des désirs dérangeants qui rongent les entrailles
Habitent esprit et corps provoquent des entailles.

Ce n’est qu’une utopie de vouloir les calmer
Comme une dépendance, une drogue de damné
Ils poussent, envahissent votre esprit malmené
Vous laissent sans rémission, perdu, désemparé.

Le désir, le plaisir qu’ils engendrent, pernicieux
Vous plongent dans un monde proche du merveilleux
Provoquent des images, des fantasmes audacieux
Dans un monde de partage bien au delà des cieux !

Faut-il les occulter ou bien les cultiver ?
Peut- on dans la démence savoir raison garder ?
Sentiments éphémères ou passion passagère ?
Ils restent bien présents pour une vie entière...

2 juin 2004

Ombres chinoises

Et Si l’amour venait soudain te taquiner
Que tu répondes à mes audaces obstinées
Alors pour toi sans retenue je donnerais
Libres cours à mes fantasmes les plus osés

Si tes désirs dissimulés à mes pensées
Tu me confiais dans la chaleur de nos baisers
Résolument je les suivrais, impudique
Et comblerais toutes tes envies lubriques.

De mes ombres chinoises tu peindrais le pourtour
Mon sexe palpitant trouverais sans détour
La trace de tes dents aux creux de mon épaule
Je garderais sur moi de nos étreintes folles.

Lève le voile, mon Amour, sur ce mal indécent
Un feu incandescent, un désir permanent,
Viens au cœur du brasier dont tu es l’étincelle
Alimenter la flamme et la rendre éternelle !

Et si l’amour soudain venait à te quitter
Que tu ne répondes plus à toutes mes voluptés
Alors pour toi sans retenues je partirais
Pour enfin te garder tout en moi à jamais.

1 juin 2004

Le porche

Une pluie morne et fine enrobe son mystère
Elle avance peu vêtue d’une démarche altière
Ses courbes généreuses dévoilées par la pluie
La rendent merveilleuse au milieu de la nuit !

Elle se veut audacieuse, impudique et rebelle
Au milieu de la foule un homme ne voit qu’elle
L’Habille de son regard, l’enveloppe de douceur
Lui prodigue un sourire, lui ôte sa noirceur.

Il la suit, la respire, s’imprègne de son ombre
Succombe dans l’instant, désire son regard sombre
L’aborde effrontément, lui parle doucement
Cet homme la séduit, par son affleurement

Les effluves de pluie et d’amour mélangées
Embaument la rencontre d’une saveur sucrée
S’isolant de la foule dans leurs regards plongés
Il savoure l’instant du mystère prolongé.

Le porche qui les accueille comme un havre de paix
Donne une résonance à leurs baisers mouillés
A la lumière diffuse d’un réverbère ami
Leurs deux corps enlacés appellent à l’envie.

Ces deux là vont s’aimer et puis se séparer
Le mystère de l’amour les a désemparé
La folie du désir, du plaisir consommé
A jamais, pour toujours les a divinisé.

31 mai 2004

Les abysses

Je brûle de lui, m’enflamme de toutes ses envies
Me consume sous son regard lourd de délit
Dans le brasier ardent de sa lubricité
Il exacerbe talentueux ma volupté.

La chaleur de son regard sur moi, sortilège !
Guide sur mon corps, pour lui un privilège
Mes mains fébriles et envoûtées, il est mon maître
Quand mon désir fait violence à tout mon être.

Inverser les rôles, le captiver, résister
A ses approches machiavéliques improvisées
Le faire sombrer impunément, obstinément
Tel est mon rêve le plus secret à cet instant !

Ses doigts parcourent le même diabolique chemin
Exploré par mes caresses guidées par ses mains
Il dévoile ma faiblesse, et ma félinité
Pour un désir en volupté, illimité.

Soumise, je déraisonne, je m’abandonne
De ses désirs libertins il me bâillonne
Vers l’inconnu, il me conduit habilement
Dans les abysses du plaisir fatalement

Mais je garde en moi des trésors inexplorés
Pour que le plaisir avec lui renouvelé
Doux mélange de mystère et de complicité
Demeure en lui un jour ou une éternité...

30 mai 2004

Nuits fauves

Quand impudique se fait l’amour
Et qu’il mérite tous les détours
La femme aimée se fait déesse
Pour décliner sous les caresses.

De son amant cet insolent
Elle réclame ardemment
Impudeur et soumission
La volupté dans la passion !

Le corps à nu, l’âme perdue
Plus de tabous, plus de vertu
Pour cet amant qui la désire
Le souffle court elle respire !

Entre ses reins elle le supplie
De libérer toutes ses envies
Et dans l’extase d’un soupir
Elle lui dédie tout son désir !

Son corps de braise s’abandonne
Comme une lionne elle ronronne,
Sous les assauts  de son amant
Elle jouit indécemment !

Sous la beauté de la déesse
Sans détour il se déverse
Ils jouissent à l’unisson
Dans un seul et même frisson.

Quand impudique se fait l’amour
Dans la folie elle le savoure
Lui cet amant qu’elle désire
Elle lui dédie tous ses soupirs

Sonia

Une dédicace particulière à l'inconnu de mes nuits fauves 

29 mai 2004

Etreintes torrides du passé

Quand la morale n’est pas de mise dans nos échanges
Que sous tes mots, mes doigts s’égarent
Pour toi mon ange
Le long de mes cuisses si fébriles et offertes
Je ressens la douceur de ta bouche experte !
Ni ton absence, ni ton silence n’ont altéré
Mon impatience et mes frissons par toi guidé
Un simple baiser par tes lèvres orchestrées
Ressuscite nos étreintes torrides du passé
Fêtons Amour nos retrouvailles dans l’audace
Rejoignons nous dans nos folies fugaces
Pour que perdure dans l’interdit de nos approches
Cette attirance de nos deux corps dans la débauche
Savourons jusqu’au calice ce fou désir
Dans l’impudeur de nos caresses jusqu’au plaisir
Car la morale n’est pas de mise dans nos échanges
Et sous tes mots, mes doigts s’égarent pour toi mon ange

28 mai 2004

Nuits bleues

Rêves colorés de ses nuits bleues
Pensées sensuelles de ses aveux
Juste quelques perles, une fragrance
Pour l’habiller dans sa mouvance.

Teintes bleutées d’une nuit sans lune
Pour conjurer son infortune
Elle les colore de teintes pastel
Par sa beauté si naturelle

Sur son corps nu elle dessine
Une rivière imaginaire
Un peu fébriles, ses fines mains
Cherchent la source de son chagrin

Dans l’océan de son plaisir
Elle plonge pour assouvir,
Dans ses solitaires caresses
Les désirs fous de sa détresse.

Contre son corps, ses seins tendus
Elle le ressent, elle est perdue,
Une présence imaginaire, son bel amant,
Jusqu'à l’extase, intensément.

27 mai 2004

Inquisiteur

La magie de l’instant des regards qui se croisent
Une approche tactile de deux mains qui se frôlent
Engendrent le désir des amours débutantes
D’un homme et d’une femme que le charme enchante.

Une main qui se glisse, une cuisse fuselée
Un frisson parcourant un corps à peine voilé
Appellent à des caresses un peu plus audacieuses
Au partage charnel de deux bouches ambitieuses

Mélangeant leur saveur dans un profond baiser
Il sombre dans un désir qu’ils ne peuvent apaiser
Les peaux se font plus douces, les parfum plus subtils
Les corps frémissants de plus en plus dociles

Le temps suspend son vol, la patience décline
Les craintives approches deviennent plus félines
Les timides caresses se teintent d’impudeur
Le désir plus présent se fait inquisiteur.

Leur souffle se fait plus court, leurs étreintes plus torrides
Leur passion par le désir guidé se débride
Un homme, une femme que l’appétence embrase
Vont s’aimer sans tabous jusqu’à l’extrême extase.

26 mai 2004

Nul besoin de sous titre

Quand la sanguine de mon cœur gris devient pastel
Que l’horizon se colorise d’émotionnel
Que mes colères déclinent jusqu’à l’évanescence
Mon âme latine abandonne son impertinence !

Redevenir la séductrice parfois rebelle
Juste la femme dynamique et sensuelle
Pour oublier les meurtrissures de ses mains
Les cicatrices douloureuses de nos matins.

Quand le désir languit, s’étiole et dépérit
Qu’à nouveau le sommeil habite toutes mes nuits
A l’aurore de mes jours je ferme un chapitre
Du livre de ma vie, pas besoin de sous titres !

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