Le diable de ma chair
Il fait dans mon univers appel au mystérieux
Interpelle ma muse bien au-delà des cieux
Au risque d’alimenter mon romantisme noir
Quand le jour se décline en ombrages du soir.
Ses douces mains se font caresses douloureuses
Dans le bas de mon ventre, atteintes pernicieuses
Délices machiavéliques des pensées libertines
D’une femme complice de morsures câlines.
Je suis ,sans le savoir ,victime de ses supplices
Les déguste sans raison, les boit jusqu’au calice,
Pour peu que mes pensées conjuguent le mot passion
En déclinent le nuisible jusqu’à la déraison.
Bourreau des mes envies, vampire de mes nuits
Dans l’enfer du désir doucement il me conduit
Sur des sentes de tisons aux allures de brasier
Pour mieux me condamner, pour mieux me posséder.
Son fluide imprévisible possède tout mon corps
Emblème symbolique du domaine des morts
Il est diable de ma chair, l’ange de mes caprices
Belzébuth et Satan avides de mes vices.
Mes nuits sans ce démon seraient une vraie géhenne
Un liquide moribond coulerait dans mes veines
Au lieu de ce nectar qui brûle mes artères
Et enflamme mes entrailles de femme aventurière !