Vice
Les yeux bandés, tu me devines
Courbes légères et mutines
De cette femme que tu désires
Pour ton délire et mon plaisir
Ta voix caresse mon épaule
Ta bouche butine à la corolle
De mes seins nus abandonnés
A tes audaces improvisées.
La sur mon ventre tu t’arrêtes
Laisse à ta guise tes mains expertes
S’égarer délictueuses
Tu les veux libres et pernicieuses
Des larmes s’échappent de mon sexe
Tu les savoures sans complexe
Portant tes doigts de ma rivière
Aux lèvres de ta bouche fière
Sur l’orchidée de mon plaisir
Tu t’attardes, tu m’inspires
Je t’abreuve à mon calice
Te fais goûter à mon délice.
Ma bouche complice de ton vice
Pousse plus loin ton supplice
Mon vert regard abyssin ,
Plongé dans le bleu du tien.
Tu t’abandonnes intensément
Ma langue te sonde impunément
Dans l’indécence de mes caresses
Tu me délivres ton ivresse !
Souveraine est la jouissance
De nos étreintes, dans l’inconscience
De nos deux corps nus malmenés
Par le plaisir renouvelé